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L'eau est l'affaire de tous. La consultation publique sur l'eau s'en veut la démonstration. A travers ses actions, la MJC s'est mobilisée pour sensibiliser le plus grand nombre au sujet.



MJC



Sur le bassin Seine Normandie, le prix de l’eau est d’environ 2,9 € / m3 (source AESN).



www.eau-seine-normandie.fr





 
Ensemble,
donnons vie à l'eau !


La consultation nationale publique sur l'eau, ça vous dit quelque chose ? Cette opération d'envergure (menée jusqu'en novembre dernier) a été, au niveau local, pilotée par l’Agence de l’Eau Seine-Normandie (AESN) et la DIREN (Direction Régionale de l'Environnement).
Pour le pays Risle-Charentonne, l’AESN s’est appuyée sur la MJC, partenaire associatif pilote, comme relais d’information auprès du tout public.
Ainsi, la MJC a volontiers participé à des animations (La fête de la peinture à Bernay, Anim'ma nature à Thiberville, les bouquinistes au bord de l'eau...) propices à rencontrer le public et à promouvoir la problématique de l'eau.

En parallèle, la Maison des Jeunes multiplie ses propres rendez-vous, à l'instar des classes d'eau tournées vers les scolaires ou de la 8ème Semaine de l'Environnement, orientée tout public, dont le second volet, « au fil de l'eau », s'est déroulé à Bernay en octobre.
Chaque manifestation suscite des rencontres de publics différents mais qui, comme citoyens, ont tous une approche personnelle de la problématique eau. Et des préoccupations spécifiques en la matière. La consultation fut à cet égard bon prétexte pour mettre en exergue réflexions, critiques et questions du citoyen lambda que nous sommes tous.

L'AGRICULTURE fait des EFFORTS
Les conférences-débats organisées par la MJC à Bernay et Broglie cet automne ont aussi démontré l'intérêt des collectivités comme des particuliers, et en premier lieu des agriculteurs, pour la question de « la gestion de l'eau et des pistes pour l'avenir ».
Aux reproches portés, dans la salle, à l'agriculture sur l'emploi abusif de pesticides ou sur le problème des nitrates, des agriculteurs par ailleurs élus communaux n'ont pas manqué de rétorquer sur le mode: « on essaie d'agir dans le bon sens. Il faut reconnaître nos progrès et arrêter de faire le procès des pratiques agricoles. Et, c'est tous ensemble qu'il faut lutter pour la qualité de l'eau et préserver cette ressource ».
Et quand le directeur de l'AESN Jean-Pierre Decroix interroge l'assistance: « seriez-vous prêts à payer l'eau deux fois plus cher? », c'est encore un agriculteur qui remarque avec pertinence: « il faut économiser l'eau. Pour nettoyer le matériel ou pour les traitements, on pourrait exploiter l'eau de pluie. Les particuliers aussi. Et peut-être espérer des aides? ». Sans réfuter la justesse de cette réflexion, M. Decroix soulève « le risque d'une catastrophe financière » si le principe de récupérateur d'eau se généralisait à grande échelle.



SYNDICATS D'EAU: mutualiser les moyens
Le regroupement des syndicats semble une piste de refléxion d'actualité. « Un département qui compte 150 syndicats pour 600 communes, ce n'est pas raisonnable », remarque Gaston Lecureur, maire de Pont-Audemer, présent au débat de Bernay. L'édile poursuit: « il faut sortir de nos chapelles, pour rendre service à la population. Il est nécessaire d'être solidaire et de mener des actions en collectif ». Le sénateur Joël Bourdin abonde en son sens: « la station d'ultrafiltration n'aurait pas pu être construite à Bernaysi la ville n'avait pas compté 12000 habitants. Il faut réfléchir sur la taille technique des établissements de distribution d'eau, et sur des regroupements pour pouvoir disposer d'équipements adaptés. »

Ils ont aussi dit... François Josse, animateur du SAGE (Schéma d'Aménagement et de Gestion de l'Eau) Risle-Charentonne: sur le territoire communautaire de Broglie, « le fait le plus marquant de ces 20 ans c'est l'évolution des pratiques agricoles: le retournement vers la mise en culture avec deux pratiques: le drainage et l'agrandissement des parcelles ». Et relevé les trésors de la rivière: reconnue zone Natura 2000, le milieu est habité d' « espèces remarquables » telles truite, truite fario, écrevisse à pattes blanches, anguille.
Jean-Pierre Decroix: « la DCE privilégie le préventif au curatif ».
Education à l'environnement: « c'est un outil qui doit prendre de plus en plus de place à l'avenir, à l'image des classes d'eau menées par la MJC »(Jean-Pierre Decroix)

POURQUOI vous avoir donné la parole?
De la bouche même du directeur de l'AESN, la consultation publique est "une révolution" en ce sens que la Directive Cadre Européenne impose de donner la parole à chaque Européen (450 millions)sur le sujet de la gestion de l'eau, aujourd'hui et pour demain.
L'objectif visant à atteindre, d'ici 2015, « un bon état écologique de l’eau » devrait ainsi ainsi s'appuyer sur les résultats de la synthèse de la consultation.
Pourquoi votre avis compte-t-il ? Parce que les grandes orientations découleront d'informations recueillies localement. Ce qui compte: votre perception personnelle et vos préoccupations. Autrement dit, tout citoyen se trouve à la source même de l’information.



Rappel des quatre ENJEUX:
- Protéger l’environnement et sauvegarder la santé
- Anticiper les inondations et la sécheresse
- Favoriser un financement équilibré de l’eau
- Renforcer les actions de proximité pour la gestion de l’eau.Pour chaque enjeu se dessinent des actions prioritaires.
Ainsi, en matière d’environnement et santé, les préoccupations concernent la réduction des rejets d’azote, phosphore et phytosanitaires, les réductions des pollutions chimiques et microbiologique du littoral, enfin la protection et la restauration des milieux aquatiques (rivières, lacs, berges, estuaire…).

 

 
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